Oser sortir de sa zone de confort

Le Défi de sortir de sa zone de confort

Une routine confortable brisée

Aujourd’hui, je vais vous parler de quelque chose qui est très compliqué pour moi puisqu’il s’agit de sortir de sa zone de confort. Je suis longtemps restée les deux pieds dans le même sabot, à faire ce qu’on me disait de faire, tout simplement. Ne pas aller chercher plus loin, ne pas avoir envie d’aller chercher plus loin, c’était mon quotidien puisque je ne me rendais pas compte réellement des tenants et aboutissants. Et quand je me suis retrouvée en arrêt maladie, clairement, je suis tombée en dépression. Pourquoi ? Parce qu’à cette époque-là, j’étais (déjà) maman solo avec mes filles et concrètement, je suis passée d’une vie à 100 à l’heure à un quotidien où je passais ma journée à attendre gentiment. Mes occupations étaient d’emmener mes filles à l’école, rentrer à la maison, puis les récupérer.

Le point de basculement : L'arrêt maladie

Ce rythme, ce n’était pas ce à quoi j’étais habituée et ça m’a fait bizarre d’avoir l’impression de ne plus servir à rien, outre, maintenant je m’en rends compte, la gestion de la maison et des enfants. 

L'arrêt maladie


L'éveil à de nouvelles possibilités

La révélation : Repenser sa vie

Donc, oui, je me suis retrouvée en dépression. Et puis un jour, j’ai eu un moment de conscience : mon arrêt ne s’arrêtait pas, et il n’allait pas s’arrêter : je n’étais pas en capacité de reprendre le travail. Alors je me suis demandé “qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?” À 30 ans, je me retrouvais à me sentir totalement inutile, sans but, sans perspective d’avenir, parce que concrètement, je ne savais pas si je reprendrais le travail un jour ou pas.

Premier pas vers le changement : Devenir assistante virtuelle

C’est à ce moment que j’ai vu une pub de formation pour devenir assistante virtuelle. J’ai fait des recherches et je me suis dit pourquoi pas, ça pourrait être vraiment quelque chose de sympa. Et je me suis lancée ! De ce moment-là, je me suis mis le nez dans les formations ce qui m’a permis d’occuper mes journées, de ne pas me sentir vide même si, bon, finalement, je n’étais pas forcément utile pour autant puisque je me formais pour moi. Mais au moins j’avais un but, j’avais une idée de ce que j’allais faire si du côté de mon salariat ça n’évoluait pas.

Sortir de sa zone de confort : Assistante virtuelle


La transformation par l'action

L'expérience formatrice : L'apprentissage pratique

Et puis, il y a presque deux ans maintenant, j’ai fait un bilan de ma situation : “ Alicia, on arrive à un moment où tu ne reprends pas le travail, il n’y a pas d’évolution, il n’y a pas d’avancée. J’ai vu cette fille sur une formation où j’étais, qui expliquait qu’elle était super contente puisqu’elle avait proposé ses services en tant que “stagiaire” auprès d’une entrepreneure qu’elle aimait beaucoup. Alors oui ! Pourquoi tu ne fais pas ça en fait ? On ne sait jamais, ça peut marcher, ça peut me permettre de prendre de l’expérience, d’apprendre de nouvelles choses, mais directement sur le tas parce que c’est bien les formations, on ne va pas dire le contraire. Pour autant, si tu ne mets pas en pratique concrètement, arrivée à un moment, tu oublies tout, donc il n’y a pas forcément de grand intérêt.”

L'importance de l'investissement personnel

Ensuite, je me suis inscrite à la BSB. Alors ça, on ne parle même plus de sortie de zone de confort, là, on parle carrément d’escalader l’Everest. Je savais que ça ne pourrait qu’être bénéfique et comme du côté de mon salariat, il n’y avait pas d’avancée, je souhaitais poser les bases pour pouvoir créer mon entreprise par la suite. En attendant que la formation commence réellement, j’ai expérimenté toutes les émotions possibles, de la joie et l’excitation à la panique et l’angoisse totale. Quand la formation a débuté, je me suis dit, en fait, c’est le meilleur investissement de ma vie. Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas puisque cet investissement sur moi m’a rapporté des clientes sous un statut toujours en “stage”, avec des échanges de services qui me permettent de progresser. En un an, j’ai évolué plus que ce que j’aurais pu toute seule en fait.

Sortir de sa zone de confort : investissement personnel


Les grandes étapes de mon évolution

Dépasser ses limites : Le défi de la BSB

Pendant la BSB ça a été dépassement sur dépassement, investir sur moi pour pouvoir créer mon site internet parce que concrètement, à cette époque-là, je n’y connaissais strictement rien à WordPress – or maintenant, je m’éclate à en créer. Ça a été débuter réellement sur les réseaux sociaux puisque j’avais un compte Instagram totalement vide, qui a beaucoup évolué depuis un an. Ça a été sortir de ma zone de confort pour faire des facecams. C’est notre mentor à la BSB qui nous avait donné le défi d’en faire un chaque jour sur une semaine. La première facecam, je me suis enregistrée, je n’ai pas regardé la story avant de la poster parce que sinon je savais très bien que j’aurais tout effacé pour tout recommencer, et j’aurais pu faire ça 50 fois donc avec l’idée de poster direct, on se dit, allez hop ! mieux vaut fait que parfait. De là, ça a été le début de mon “ose”.

La puissance de l'oser : Le podcast et plus encore

Plus récemment, j’ai sorti mon podcast. L’idée du podcast m’est venue d’une formation où on disait qu’en général c’est mieux d’avoir un gros contenu donc articles de blog, podcast, newsletter, sauf que moi, concrètement, tout ce qui est rédaction ce n’est clairement pas mon dada. Je ne suis pas fan du tout, donc je savais très bien qu’articles de blog ou newsletters en premier, gros contenu, ce n’était pas possible. Donc le podcast m’est venu à l’esprit. Et là, procrastination active maximum : se dire “non, il manque des trucs, non, je ne peux pas faire ça comme ça”, alors que finalement, la seule chose qui m’empêchait de le faire, c’était moi.

Sortir de sa zone de confort : Le podcast


Les réalisations majeures et leur impact

Le gala de Geneviève Gauvin : Un sommet d'audace

Et donc dernière sortie de zone de confort en date, et pas des moindres, il y a eu le gala de Geneviève Gauvin. Dès que les places sont sorties, j’ai pris la mienne directement. Je me suis dit que même si je suis toute seule, ce n’est pas grave, j’y vais parce que j’avais raté le séminaire d’Aline pour une raison bête – je pensais avoir mes enfants ce week-end-là alors que finalement, c’était pendant les vacances scolaires, la semaine où justement, je ne les avais pas.

Continuer à pousser ses limites

Donc j’ai été au gala de Geneviève. Plus grosse sortie de zone de confort de ma vie, je crois, puisqu’il a fallu que je prenne le train toute seule pour la première fois et que j’aille à Paris. Alors l’avantage quand même c’est que j’ai eu ma chère Erika de Inspire & Cleen qui m’a récupérée à la gare parce que sinon, dites-vous que je n’aurais jamais quitté le hall, puisque je ne trouvais pas la sortie.

Sortir de sa zone de confort : Le train


La philosophie de la sortie de zone de confort

L'impact de la sortie de zone de confort sur la vie personnelle

L’impact de sortir de sa zone de confort est vraiment quelque chose que je voulais partager avec vous parce que j’en suis très fière et je me rends compte que je me suis tellement empêchée de faire des choses avant parce que ce n’était pas dans les mœurs, parce que c’était « tu dois travailler, avoir une famille, t’occuper de tes enfants, t’occuper de ton mec, t’occuper de la maison », etc. 

Et maintenant, je me dis “mais non, ce n’est pas ce dont j’ai envie, ce n’est pas pour moi.” Si j’ai envie de faire autre chose, si j’ai envie de prendre mes enfants et partir un week-end je ne sais où, si j’ai envie quand mes filles ne sont pas là d’aller à un gala pour le week-end, de partir à Paris, eh bien, je le fais. Finalement, quand on fait le train-train quotidien, clairement la sortie de zone de confort, on ne connaît absolument pas. Je ne connaissais pas le principe, personnellement. 

Encouragement à oser franchir le pas

Mais maintenant, j’ai bien l’intention de continuer de sortir de cette zone parce que ça m’a permis d’évoluer énormément en un an et demi, et je me dis que cette idée est indispensable qu’on soit entrepreneur ou non, que ce soit dans la vie de tous les jours, qu’on soit salarié, qu’on soit maman, qu’on soit célibataire sans enfants, peu importe : sortez de votre zone de confort même si vous avez peur. 

Plus ma peur était grande, plus c’était quelque chose qui comptait pour moi et que même si oui, j’ai peur que ça foire, et bien qu’est-ce que je risque à essayer ? OK ça foire et bien tant pis, je ferais autre chose, je ferais autrement, mais plus j’ai peur, plus c’est quelque chose d’important pour moi, quelque chose qui compte vraiment à mes yeux et qui va me permettre d’évoluer. Et je trouve ça énorme. 


Voilà, la sortie de zone de confort, c’est vraiment quelque chose qui compte énormément pour moi. Alors oui, ce n’est pas évident, mais c’est vachement bénéfique.